intégrer la composante environnementale au projet en fusionnant
performance et respect de l’oeuvre architecturale et urbaine
Depuis sa création en 1999, Addenda accompagne maître d’ouvrage et maître d’œuvre dans la réalisation des projets, en apportant un regard global qui intègre comme un tout, les enjeux environnementaux, architecturaux, sociaux, urbains, et économiques. Nous sommes en effet persuadés que c’est l’interaction – et non la superposition – de ces différents calques d’analyse qui fait naître les projets les plus riches et les plus aboutis. Depuis 25 ans, nous affirmons que la nomenclature des cibles environnementales diffusée initialement par l’association HQE, puis développé par le CSTB, et enfin abondé et millésimé au sein de la Certification HQE® par CERTIVEA en 2005, ne représente à nos yeux que des thèmes techniques pour lesquels une réflexion sur l’environnement a été menée, et progressivement améliorée au fil des ans et des différentes réglementations.
une réflexion globale
La conception d’un bâtiment ne peut se suffire de ce seul canevas organisationnel, et de ces seuls paramètres techniques d’évaluation, pour apprécier ou non la qualité d’une réponse architecturale. Une réflexion globale doit être menée, en intégrant le projet de manière globale au sein de la parcelle, puis du fragment urbain ou paysager environnant, et enfin en liaison avec un territoire plus vaste, dont certains aspects le raccordent progressivement, au « village planétaire » (impact du bilan carbone par exemple) .
Ces différentes échelles imposent toutes des exigences, dont l’architecte, comme l’ensemble des partenaires, doivent tenir compte afin que chacune s’emboite dans l’autre et ajoute du sens au projet, tout en respectant l’homme, et la planète. Enjeu majeur et incontournable de la construction de ce siècle.
De ce fait, l’intégration de l’approche environnementale, doit proposer de nouveaux « possibles », et stimuler la création, au lieu de constituer uniquement un corpus de contraintes risquant à l’inverse de la scléroser.
(ADDENDA a déposé à l’INPI en 2003 (N° 159994 280303 du 28 mars 2003), une méthodologie d’analyse de site, appelée Méthodologie « d’Intégration des contraintes environnementales au sein des Paramètres Architecturaux et Urbains » : Cette méthodologie issue de travaux de recherche conjoints d’Alain CASTELLS et Pierre FERNANDEZ, est utilisée depuis 1998 au sein de la Sté ADDENDA dans la conception des études de faisabilité, des programmes et de l’analyse des projets de concours qui en découle. Elle a retenu l’attention des éditions WEKA dès 2002, et est intégrée comme corpus méthodologique dans leur ouvrage paru en mai 2003, concernant la Qualité Environnementale : « Bâtir la Qualité Environnementale – Tome 1» (N° ISBN 2-7337-0208-4). Cette méthodologie est également enseignée depuis plus de 15 ans, au sein des Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture de Toulouse et de Bordeaux, comme corpus méthodologique dans le cadre de l’analyse de site (diplôme de 5éme année), et durant 10 ans dans la formation continu à la HQE des architectes en titre (au sein du CIFCA). Alain CASTELLS est intervenu en tant que formateur sur ces deux établissements durant 15 ans).
Ci-dessous, extraits d’un texte paru dans le Moniteur dès 2003 présentant la philosophie d’ADDENDA sur l’intégration de l’environnement au sein d’un projet d’architecture et d’urbanisme (texte restant toujours d’actualité plus de 25 ans après),
L’approche environnementale
« Sans remettre forcément en cause les modes de produire, de construire et d’habiter, la préoccupation environnementale doit constituer une évolution profonde de nos habitudes et de nos métiers. Les architectes ne peuvent ignorer que la qualité environnementale des bâtiments est l’exigence forte des années à venir. Les programmes gouvernementaux mis en œuvre ces dernières années, les enquêtes auprès des consommateurs, l’émergence des éco-labels, viennent attester d’une prise de conscience qui se généralise. « Le secteur du bâtiment est devenu en Europe occidentale le premier secteur consommateur d’énergie et émetteur de CO2, et n’échappe pas au filtre de l’ensemble des critères environnementaux. Il doit de ce fait intégrer dès la conception la composante énergétique et environnementale.
La composante énergétique
La composante énergétique du projet d’architecture ne peut être intégrée dans sa globalité à un stade déterminé d’avancement du projet. C’est au contraire une composante qui va accompagner tout le processus de conception, de la relation avec le site (implantation, orientation…) à l’installation d’équipements, en passant par le choix de formes et de composants (compacité, protection, matériaux..). Elle interpelle tous les critères de la conception (technique, usages, esthétique) jusqu’à la prise en charge de l’exploitation (conduite de l’équipement), et l’utilisation future du bâtiment (appropriation par les usagers).
Il appartient donc à l’architecte de composer des formes et des espaces auxquels il doit nécessairement donner des limites, et c’est le traitement de ces limites qui va pré-conditionner les transferts énergétiques et générer les ambiances dans les édifices. La réflexion d’adaptation des systèmes et la prise en compte cohérente des usages devront être parfaitement intégrées dès la réflexion de ces limites, pour en vérifier les performances et en valider les choix. La composante énergétique est donc de ce fait naturellement à la croisée des chemins entre organisation fonctionnelle, savoir technique et savoir-faire architectural’’.
Une réflexion tout au long du processus, aux différentes échelles de conception
Ces réflexions ont de fait, conduit notre structure à intégrer progressivement des compétences lui permettant de travailler sur un spectre large, allant de l’échelle du fragment de ville (études urbaines, schémas directeurs, éco-quartiers,..), à l’espace intérieur (calculs et simulations de maîtrise des ambiances), en passant par toutes les étapes d’accompagnement du projet d’architecture (programmation, analyse des esquisses, suivi de conception, de réalisation et mise en exploitation des bâtiment), et en respectant toujours cette même philosophie, à chaque échelle d’intervention.